Surfer à Kamakura, entre vagues et histoire
Le cinéma a contribué à forger le mythe du surf. Qui n’a pas en tête les images cultes du film Point Break, avec Patrick Swayze et Keanu Reeves, chevauchant les vagues dans une quête de liberté ? Si la Californie et Hawaï restent des références mondiales, le Japon n’est pas en reste. À seulement une heure de train de Tokyo, la ville côtière de Kamakura s’impose comme l’un des meilleurs endroits pour surfer à Kamakura et découvrir l’un des spots les plus réputés du pays.
Située dans la pittoresque baie de Shōnan, Kamakura attire chaque jour une foule de surfeurs venus de la capitale. Sa proximité avec la métropole, combinée à la qualité et la régularité de ses vagues, en font une destination privilégiée aussi bien pour les débutants que pour les surfeurs chevronnés.
Mais au-delà de l’aspect sportif, c’est le cadre qui rend l’expérience unique. Imaginez-vous glisser sur une vague un matin ensoleillé, avec l’île d’Enoshima d’un côté et, par temps clair, le mont Fuji dressé majestueusement à l’horizon. Un décor unique, où la nature et la culture se mêlent à l’adrénaline du surf.
La baie de Sagami, qui borde Kamakura, est exposée à différentes houles venues de l’océan Pacifique. Cette configuration géographique garantit des vagues variées tout au long de l’année. Entre novembre et mars, elles deviennent plus grosses et puissantes, attirant ceux qui recherchent des sensations fortes. En été, les conditions sont idéales pour s’initier à la discipline dans une ambiance décontractée.
Si Kamakura est surtout connue pour ses temples historiques, ses jardins zen et son grand Bouddha, elle a su, au fil des décennies, se forger une identité balnéaire et sportive. D’ailleurs, son jumelage avec la ville de Nice en 1966 ne doit rien au hasard : toutes deux partagent un riche patrimoine historique, un climat agréable et surtout une baie maritime au charme incomparable.
Aujourd’hui, le surf fait partie intégrante de la culture locale. Dès l’aube, les planches colorées se pressent sur les plages de Yuigahama ou de Shichirigahama. Loin de l’agitation tokyoïte, Kamakura offre aux passionnés comme aux curieux une parenthèse iodée, où chaque vague devient une nouvelle aventure.


